Nous observons régulièrement que les entreprises investissent beaucoup dans le recrutement et le développement, mais qu'elles négligent souvent le processus de séparation. Une culture de la séparation bien pensée, définie et vécue est indispensable à toute entreprise et devrait faire partie de la culture d'entreprise.
Les "facteurs durs" ne font pas tout : le secteur d'activité, la taille de l'entreprise et les chiffres d'affaires ne disent pas tout sur ce qui fait tenir ton entreprise au fond d'elle-même. Ce sont les "facteurs mous" qui façonnent une culture d'entreprise - c'est-à-dire les valeurs, les normes et les attitudes qui influencent les décisions, les actions et le comportement des personnes au sein des organisations.
Une culture d'entreprise adaptée et centrée sur les personnes pose les bases pour que les entreprises atteignent leurs objectifs à long terme et contribue à ce que
- un bon climat de travail et de collaboration s'installe,
- la motivation des collaborateurs peut être augmentée et le taux de fluctuation réduit,
- l'attractivité d'un employeur peut être améliorée, et surtout
- attirer les talents adéquats et les fidéliser durablement au sein de l'entreprise.
Les processus de changement de personnel font partie intégrante d'un monde du travail en constante évolution. Les entreprises qui veulent réussir aujourd'hui doivent maîtriser avec brio cette tâche exigeante dans le cadre de la concurrence pour les meilleurs talents. Cela implique non seulement de repourvoir les postes, de développer en permanence les talents, mais aussi de Séparation des collaborateurs.
Nous observons régulièrement que les entreprises investissent beaucoup dans le recrutement, qu'elles se positionnent souvent dans le cadre de leurs campagnes de marque employeur avec leur bonne culture d'entreprise et un contact respectueux entre elles. Toutefois, si l'on interroge les personnes directement concernées par les séparations, les "images souhaitées" se fissurent de manière disgracieuse, car Processus de séparation sont souvent négligés.
Selon une Étude Kienbaum (2021), seules 33% des entreprises ont une stratégie de séparation - dont seulement 26% ont des processus clairement définis, des outils ou des modèles correspondants. Dans la plupart des entreprises, le thème "licenciement et séparation" est encore traité comme un tabou et n'est pas abordé ouvertement.
Une culture de la séparation déficiente blesse ceux qui partent, déstabilise ceux qui restent et fait baisser leur moral. Elle favorise les départs volontaires de collaborateurs désireux de s'investir, entraîne une perte de confiance dans le management, fait baisser la productivité et conduit à un blocage durable de l'innovation dans l'entreprise.
Outre leur impact individuel, social et culturel, ces "effets secondaires négatifs" entraînent également des coûts directs. Dans de nombreux endroits, on n'est pas encore sensibilisé au fait qu'une culture de la séparation insuffisante ou inadéquate entraîne des coûts, à savoir : les coûts liés aux fluctuations indésirables, les coûts liés à l'absentéisme (accru), les coûts liés à la détérioration de l'ambiance de travail et à la baisse de la productivité, les coûts liés à la perte d'image ou ceux liés aux plans sociaux, aux indemnités de licenciement, voire aux frais de justice.
Il y a donc de nombreuses raisons pour que la "culture de la séparation" fasse partie intégrante du cycle de vie de l'emploi et d'une culture d'entreprise correspondante. Une bonne culture de la séparation peut être garantie en créant les mêmes conditions que celles d'une bonne culture d'entreprise : communication ouverte et précoce, transparence et honnêteté, équité, respect, estime et sensibilité.